Event management

Mar 19, 2024, 10:58
Le Belge souhaite la reprise des événements, mais dans des conditions de sécurité suffisantes

Le Belge souhaite la reprise des événements, mais dans des conditions de sécurité suffisantes

11 mai 2021

Le mois dernier, le centre d’expertise Public Impact de la Haute Ecole KdG a interrogé 1.000 Belges sur leur envie de participer à nouveau à des événements. Il en est ressorti que l’envie est bien présente, à condition que cela se fasse de manière sécurisée.

Parmi tous les Belges qui participaient à des événements avant la crise sanitaire, six sur dix souhaitent attendre d’être vaccinés pour assister à nouveau à des événements. Pour 44%, c'est même une condition absolue. “C'est une augmentation sensible par rapport à l'année dernière”, a déclaré Jolien Vangeel, chercheuse du centre d’expertise Public Impact. “À l'époque, la vaccination n'était une condition de participation à un événement que pour un quart des visiteurs. L'importance de la vaccination a donc énormément progressé parmi la population.”

Quelles mesures sur les événements ?

- les mesures d’hygiène restent pour 78% des personnes interrogées une condition absolue pour reprendre part à un événement, même un an après le début de la crise sanitaire.

- la distanciation sociale est pour 65% une condition importante pour participer à un événement. Elle est néanmoins en net recul par rapport à l’année dernière. À ce moment-là, elle constituait une condition absolue pour près de 80% de personnes interrogées.

- Les masques buccaux ont eux aussi encore leur utilité d’après les répondants. Six visiteurs sur dix disent vouloir privilégier les événements où le masque est obligatoire.

- 65% des visiteurs ne voient même aucun problème à subir un test rapide à l’entrée d’un événement. Pour 43%, c'est même une condition absolue.

- 56% sont d'accord avec le principe d'un passeport corona, si ça leur permet d’assister plus rapidement à des événements. Il constitue même une condition absolue pour 43%. Seuls 23% des visiteurs estiment que ce passeport n’est pas une bonne idée. À noter que l’importance de ce passeport augmente en fonction de l’âge de la personne interrogée.

- Près de la moitié des visiteurs se disent prêts à payer plus pour les boissons et la nourriture lors des événements afin d’aider les organisateurs à supporter les frais supplémentaires. C’est une augmentation par rapport à l’année dernière. Une personne sur trois se dit également prête à payer plus pour les tickets.

La confiance dans la sécurité de l’organisation progresse

La confiance dans les organisateurs est clairement en augmentation. Près de 70% des visiteurs sont convaincus que les organisateurs prendront les bonnes précautions pour garantir la sécurité des événements. Cette confiance dans les organisateurs s’est encore renforcée par rapport à l’année dernière (65%).

Dès que cela sera à nouveau autorisé, 22% des personnes interrogées se disent prêtes à participer immédiatement à des événements. La majorité (85%) reprendra les événements lorsque ceux-ci satisferont aux mesures de sécurité qu'ils jugent importantes.

Les événements plus importants que jamais, y compris les festivals

67% des répondants affirment qu’aller à des événements leur manque. “C’est plus qu’en juin 2020, lors du premier sondage. Plus la crise dure, plus les événements manquent au Belge”, constate Jolien Vangeel. “Ce manque est clairement plus marqué chez les moins de 34 ans (81%).”

À noter que la moitié des visiteurs n’a vraiment pris conscience de l'importance des événements qu’avec la crise. Et ils ont leurs préférences : 19% souhaitent participer en premier lieu à une manifestation culturelle, dès que cela sera à nouveau autorisé. Chez 12%, ce sont les concerts qui arrivent en numéro 1. Les festivals sont dans le top 3 pour 24%. Chez les moins de 34 ans, cela monte même à 40%.

Les consultations

Un échantillon représentatif de 1.000 Belges a été interrogé en avril 2021. Plus de 90% des Belges ont indiqué participer régulièrement à des événements avant la crise du coronavirus. Ce sont les réponses de ces répondants qui ont été analysées et utilisées pour le rapportage. Il s’agit d'un échantillon représentatif de la population choisi en fonction de l’âge, du sexe, du niveau d’éducation, du contexte d'immigration et de la composition familiale.

En juin et septembre 2020, le centre d’expertise avait déjà interrogé 1.000 Belges. Ces consultations périodiques font partie d'une étude à grande échelle sur l’impact de la crise du coronavirus sur le secteur événementiel. Cette étude a été initiée en 2020 par l’Office du Tourisme de Flandre en collaboration avec EventFlanders et plusieurs fédérations événementielles.

Retrouvez le rapport complet sur www.publiekeimpact.be/impactcoronacrisis