Event management

Apr 25, 2024, 10:53
Survivre en tant qu'organisateur d'événements: au moins deux tiers du nombre de visiteurs

Survivre en tant qu'organisateur d'événements: au moins deux tiers du nombre de visiteurs

28 juin 2020

Le secteur événementiel a dressé son bilan après trois mois de crise du corona et envisage l'avenir avec des perspectives sombres. Les organisateurs d'événements ne peuvent reprendre leurs activités qu'à condition d'accueillir au moins deux tiers du nombre de visiteurs. Ce n'est qu'à partir de ce seuil que les événements deviennent rentables. Tel est le résultat de la deuxième enquête nationale que le centre d'expertise Public Impact de la Haute Ecole KdG a mené depuis le début de la crise. L'enquête est une initiative d'Experience Magazine, de l'Alliance des fédérations belges de l'événementiel, du FmiV, de VISITFlanders et EventFlanders.

Les organisateurs d'événements s'attendent à recevoir moins de visiteurs et à devoir assumer des coûts plus élevés. Le chercheur Joris Verhulst explique: "Le secteur de l'événementiel peut et veut vivre avec un maximum d'un tiers de visiteurs en moins. Moins de visiteurs signifie moins de revenus. Ils s'attendent aussi à ce que leurs coûts augmentent de 25 % pour un événement moyen. Notamment en raison des frais et investissements nécessaires pour garantir la sécurité et l'hygiène".

Le secteur événementiel = un secteur flexible

Sept organisateurs sur dix font preuve de créativité pour pouvoir organiser des événements qui sont le plus ‘corona proof’ possible. Ils développent de nouveaux types d'événements, tels que les nombreuses formules de drive-in. Quatre fournisseurs d'événements sur dix travaillent sur de nouveaux services. Ils inventent et développent par exemple des unités pour les écoles, permettant aux enfants de se laver les mains. L’étude montre que de nombreuses sociétés investissent et lancent des activités destinées à répondre aux multiples mesures liées au corona.

Christine Merckx, responsable du centre d'expertise Public Impact, explique: "Les chiffres montrent un secteur flexible, qui continue à s'adapter à une nouvelle réalité de manière créative et durable. Cette créativité et cette flexibilité sont également nécessaires pour survivre à cette période difficile. De nombreuses sociétés sont donc très actives. D'un autre côté, il est inquiétant de constater que quatre fournisseurs sur dix sont totalement inactives pour l'instant".

Le sondage

Début juin, plus de 12 % de tous les professionnels de l'événementiel en Belgique ont répondu au sondage. Il s'agit d’organisations qui sont professionnellement impliquées ou actives dans l'organisation d'événements, de conférences, de foires, de festivals, d'incentives et/ou de meetings pour plus de 50 % de leur chiffre d'affaires.

Ce sondage fait partie d'une série de sondages. Le secteur de l'événementiel a été sondé pour la première fois en mars. Ce sondage de juin est le second. En septembre et décembre de cette année, le secteur sera à nouveau sondé. L'objectif est de surveiller l'impact du coronavirus sur le secteur de l'événementiel, aujourd'hui et à l'avenir.